Le dirigeant dans la coalition de la révolution des jeunes du 14 Février «Diaa AL-Bahrani» considère l’insistance de la Fédération internationale de l'automobile «FIA» sur la mise en place de ces courses à Bahreïn comme une soutenance de la tyrannie et de la dictature, et une course derrière les gains financiers sans tenir compte des violations alarmantes et graves des droits de l'homme qui se passent à Bahreïn, contrairement à l’engagement de cette administration à respecter les droits de l'homme internationalement reconnus dans ses activités à travers le monde.
AL-Bahrani a expliqué dans son discours pour le site «AL-WA’I NEWS» que le régime Al- khalifa profite de la mise en place de ce Championnat du Monde à Bahreïn pour couvrir les violations des droits de l'homme graves et embellir son image à l'étranger, soulignant que ce régime avec le soutien des forces de l'occupation saoudienne a pris comme habitude la répression chaque année des manifestations populaires appelant à l'autodétermination et la fin de la dictature, ce qui a conduit à la mort de nombreux citoyens au cours de la période durant laquelle ce tournoi a eu lieu, ainsi que des centaines d'arrestations.
AL-Bahrani a evoqué les préparatifs menées par les forces révolutionnaires de l'opposition à Bahreïn pour organiser une série d'événements à partir de vendredi 14 Avril, comprenant une manifestation centrale, et bruler des pneus dans diverses villes de Bahreïn, exprimant la poursuite du peuple bahreïni dans sa révolution, qui a été lancée en Février 2011 et son attachement au droit à l'autodétermination et la création d’un nouveau système politique, ainsi que le renouvellement du refus d'établir la formule 1 sur le territoire bahreïni sous la domination dictature de Al-Khalifa et l'occupation saoudienne, qui sont encore engagés dans les pires formes d’assassinat et d'intimidation du peuple bahreïni, et qui continuent leurs crimes contre l'humanité. Ceci dit; on rappelle que la FIA, qui a reçu des critiques pour son organisation des courses dans des pays accusés d’atteinte au droit des opposants politiques, a fait en 2015 une déclaration, qu’elle s’engage à respecter, dans ses activités mondiales, les droits de l’Homme internationalement reconnus.